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PUBLICATION | FUTURHEBDO DANS SILEX ID #07 : EN KIOSQUE !

 Silex ID #07

On a longtemps parlé de “fracture numérique”. Elle marquait l’inégalité d’accès aux nouveaux outils numériques des populations au sein d’un même territoire. Aujourd’hui, dans notre monde dématérialisé, apparaître une nouvelle inquiétude. Elle concerne l’expérience effective du monde réel que chacun est censé avoir. Car, parmi les jeunes générations, la proportion d’individus qui ne connaissent le monde que par expérience virtuelle ne cesse de croître. Pour évoquer la rupture avec le monde tangible dans laquelle certains vivent, on parle désormais de “fracture analogique”.

Le lien avec la “fracture numérique” est évident. Mais, si celle-ci tenait, à l’époque, du soucis politique, la “fracture analogique” d’aujourd’hui est d’ordre éthique, et peut-être même sanitaire.

Rétrospectivement, on peut identifier quelques moments clés qui ont construit le constat contemporain de rupture d’une partie grandissante de la population avec le monde réel. Plus que la généralisation de l’usage des outils numériques, il y a eu par exemple la décision de rendre l’enseignement de l’écriture manuelle optionnelle. Les USA, avec les pays scandinaves, ont été les premiers à adopter ce genre de dispositions. Elles se sont étendues à tout le monde développé, dans les années 20…

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PUBLICATION | HUFFINGTON POST : SF, CULTURE CONTEMPORAINE ET CULTURE DIGITALE

The Conversation

SF, culture contemporaine et culture digitale…

A lire sur le Huffington Post : SF, culture contemporaine et culture digitale>>>
Et si les médias de divertissement participaient à la construction de l’identité de notre société contemporaine… et si, plus particulièrement, les thèmes de la science-fiction nourrissaient les mutations et les utopies modernes !
Le 16 mai 2016, sur France Culture, Stéphane Deligeorges, le présentateur de « Continent Science », proposait une variation sur ces thèmes au cours d’une émission dont le titre était « la science au cinéma : prétexte didactique ou simple élément du décor ? ». Les invités, tous trois physiciens, étaient Jacques Treneir, Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik. Ils ont discuté de la place que pouvait prendre la science dans les processus de fabrication d’une fiction… Au risque d’erreurs scientifiques… Au bonheur de fasciner, d’emporter le spectateur vers de nouveaux horizons…
Absent, Roland Lehoucq, astrophysicien, aurait tenu toute sa place à cette table. En effet, ce dernier a fait de l’utilisation de la science-fiction son biais pédagogique privilégié. Il s’est aussi fait connaître auprès du grand public grâce à de petits ouvrages tels que « Faire des sciences avec Star Wars », ouvrages issus de son expérience de professeur en université.

CHRONIQUE | FUTURHEBDO DANS THE CONVERSATION FRANCE : « MORGANE » DE LUKE SCOTT, UNE ANALYSE PROSPECTIVISTE

A lire sur : The Conversation France : « Morgane » de Luke Scott, une analyse prospectiviste

Evolution de la chronique proposé sur le Huffington Post mais avec la vidéo, en fin de post…

Le film Morgane de Luke Scott présente l’intérêt de poser le problème de l’intelligence artificielle sous un nouveau jour, au moyen d’un nouveau biais…
Ces dernières années, Hollywood nous a habitués à traiter de la question de l’intelligence artificielle sur support informatique avec des films tels que Chappie, de Neill Blomkamp, ou bien encore Ex Machina, de Alex Garland, tous deux sortis en 2015. De son côté, le filmMorgane propose une réflexion similaire en faisant intervenir une entité biologique de synthèse.
Pour bien comprendre ce qu’est le protagoniste clé du film Morgane, il n’est pas inutile de rappeler qui est le réalisateur : Luke Scott est le fils de Ridley Scott, le célèbre réalisateur qui en 1982 a conçu et réalisé le film Blade Runner. Ce film est une adaptation d’un roman de Philip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

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Bande annonce du film «Morgane» >>>



Ce que le film «Morgane» a à nous dire sur demain>>>

PUBLICATION | CHRONIQUES DE L’INTIMITE CONNECTEE : OUVRAGE COLLECTIF ET DE PROSPECTIVE DU THINK TANK LES MARDIS DU LUXEMBOURG

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Rentrée scolaire rime avec rentrée littéraire et la prospective y va aussi de son ouvrage. Cette semaine, les Editions Kawa, publie « Chroniques de l’intimité connectée », le nouveau livre collectif du think tank « Les mardis du Luxembourg ».
Ces chroniques de prospective et de réflexion pourraient être vendue de la sorte : « Et si des prospectivistes, des marketers, des chercheurs, des professeurs, des philosophes, des penseurs décrivaient quelle intimité nous attend dans 10 ans, 30 ans, voire 100 ans ? Et si au lieu d’écrire un livre illisible réservé à des rats de bibliothèque ou des experts en expertise, il utilisaient un style littéraire dans le format court de la nouvelle, en romançant un futur de moins en moins saisissable, Internet oblige ? »

Pour ce livre, Olivier Parent, de FuturHebdo, propose deux regards, des nouvelles qui traitent aussi bien de l’intime du corps que de celui de l’esprit, au moment où, dans notre présent, l’ubiquité et la concurrence robotique dotée d’intelligence artificielle se fait de plus en plus pressente.

Avec Olivier, les autres auteurs qui ont participé à cette ouvrage collectif sont :

  • Philippe Boyer Chroniqueur à la Tribune, auteur de publications sur le marketing et la relation clients.
  • Philippe Cahen Chroniqueur à La Tribune. Auteur de «Signaux Faibles mode d’emploi»
  • Christian Gatard, Dr de la collection Géographie du Futur. Conseil en Prospective.
  • Jean-Marc Goachet, spécialiste de la communication digitale. Administrateur de l’Adetem
  • Gérard Haas Avocat en Cour d’appel, juriste spécialiste en droit de la propriété intellectuelle
  • Annabel Hofnung fondatrice www.protendances.com , « Digital Business Developer »
  • Henri Kaufman Il pratique la Sérendipité & Psycho/Neuromarketing. Dr éditorial aux Ed. Kawa.
  • Yves Krief, président de la Sorgem. Auteur d’articles et de « L’Imaginaire de marque » (Ed. Kawa).
  • François Laurent, Dr en Sémiologie. Coprésident de l’Adetem, consultant et enseignant.
  • Alexandre Rispal, Conférencier, formateur, Co-auteur de plusieurs ouvrages sur le marketing.
  • Véronique Varlin, Partner Havas Worldwide. Consultante en stratégie et planning stratégique.
  • J-J Vincensini est médiéviste. Il participe à des études de discours politiques ou publicitaires.

Déjà en vente online sur le site des Editions Kawa : http://www.editions-kawa.com/home/162-chroniques-de-lintimite-connectee-les-mardis-du-luxembourg.html

PUBLICATION | FUTURHEBDO DANS SILEX ID #6 : SHOPPING & ÉMOTION

Olivier est publié un nouvel article de journalisme prospectiviste dans le nouveau numero de Silex ID :

« JE VOUS PARLE D’UN TEMPS QUE LES MOINS DE VINGT ANS NE PEUVENT PAS CONNAÎTRE… » CELUI DANS LEQUEL SEULS LES ACTES ÉLECTRONIQUES D’UNE PERSONNE ÉTAIENT ENREGISTRÉS. ALORS QU’AUJOURD’HUI, LA PERTE DE L’ANONYMAT S’EST ÉTENDUE JUSQU’AUX ESPACES PUBLICS.

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“IN HIS FAMOUS SONG LA BOHÈME, CHARLES AZNAVOUR SANG ABOUT A TIME THAT “ THOSE UNDER 20 CAN’T POSSIBLY UNDERSTAND … ”

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PETIT RAPPEL : ALDOUS HUXLEY EN 1939

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.

Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »