Olivier PARENT

PUBLICATION | FH MAGAZINE #0


L es débuts d’année sont propices aux bonnes résolutions. C’est connu. Pas la peine d’être grand… prospectiviste pour annoncer cela. Le problème avec les bonnes résolutions… c’est qu’on ne les tient pas ! Alors, à l’aube – bien entamée – de cette nouvelle année, le Comptoir Prospectiviste vous invite à une expérience – et on fera tout pour qu’elle dure – étonnante : le transfert sur support papier des textes produits par les prospectivistes du Comptoir et ceux que vous avez pu consulter sur FuturHebdo. C’est d’ailleurs cette signature autour de laquelle s’est organisée la construction du premier numéro de ce magazine. 
Il s’appelle FH Magazine. Il est beau. Il est riche de contributions multiples dont certains d’entre vous pourraient reconnaître les origines. Car FuturHebdo, et donc FH Magazine, n’existe que grâce à vous ! Grâce à vos entreprises, grâce à vos institutions qui ont fait confiance au Comptoir Prospectiviste et qui, par effet de ricochet, nourrissent les contenus de FuturHebdo.
Le passage du digital vers le print, le Comptoir n’est pas le premier à le faire. Alors qu’il y a dix ans, personne n’aurait parié sur la survie de la presse écrite, elle se porte finalement bien. Sa santé n’est pas au mieux… mais, elle est moins préoccupante qu’on aurait pu le penser. L’univers de la presse écrite ou magazine est surtout en pleine mutation pour prendre en compte l’évolution du marché et les nouvelles habitudes des lecteurs qui font naître nombre de titres au public extrêmement ciblé et étroit. Étonnant ? Non, malin ! 

Et puis, en ces temps de la consommation reine, où la nouveauté est poussée à la désuétude par la nouveauté, FH Magazine ne paraîtra que deux fois par an. Alors, gardez-le, consultez-le, potassez-le… à notre sens, il en vaut la peine ! Bonne lecture et, vous aussi, tenez vos bonnes résolutions !
PS : Pour ce premier numéro, le tirage est modeste. Donc, peu d’entre vous l’auront physiquement entre les mains… Mais vous pouvez néanmoins profiter de ce premier numéro en pdf et epub ! Liens le fichier PDF>>> (12,3 Mo) et le fichier EPUB>>> (61,5 Mo). 
Bonne lecture et rendez-vous tout début juillet pour le numéro 2 de FH Magazine. À emporter en vacances ! 

CONSULTING | SPACE’IBLES, L’OBSERVATOIRE DE PROSPECTIVE SPACIALE : LANCEMENT DE LA DEUXIÈME ANNÉE D’ACTIVITÉ

Après une première année d’activité, celle du lancement, année qui a donné lieu à la rédaction du numéro spécial Space’ibles de FutuHebdo (lien vers le pdf de ce magazine), l’Observatoire de prospective spatiale Space’ibles, à l’initiative du CNES, reprend ses travaux avec lancement de plusieurs ateliers de réflexion autour de thèmes tels que Besoin d’espace des sociétés futures, Vivre et produire dans l’espace, Enjeux éthiques & juridiques…

Rendez-vous en novembre pour les Space’ibles Days, la convention de restitution des travaux de l’annee et un nouveau numéro spécial Space’ibles de FuturHebdo !

CONSULTING | ANIMATION D’UNE TABLE RONDE IHEST-IHEDN





Dans le cadre de la cinquième session du 12ème cycle national de formation de l’IHEST (19 janvier 2018), journée organisée conjointement avec l’IHEDN, Olivier Parent a animé une table ronde : « Quel est le rôle de la prospective dans les organisations publiques ou privées ?« . 

Cette table ronde rassemblait Pierre Papon, professeur honoraire de physique à l’École supérieure de physique et de chimie industrielle, et conseiller scientifique de Futuribles, Patrick Bezombes, ingénieur général de l’armement, directeur-adjoint du Centre interarmées de concepts, doctrines et d’expérimentation, au ministère des Armées et Philippe Cahen, consultant et prospectiviste des signaux faibles.


PUBLICATION | OCEAN ARCTIQUE 2020-2050 : NOUVELLES ROUTES MARTIMES ET CHANGEMENT DE DONNE GEOPOLITIQUE | GEAB DU LEAP


Olivier Parent a rédigé un article d’anticipation géopolitique pour le bulletin www.GEAB.eu (Global Europe Anticipation Bulletin, sur abonnement) du www.LEAP.eu (Laboratoire Européen d’Anticipation Politique) :



Pour faire de l’anticipation, il ne faut pas hésiter à être cynique. Si un nouvel état de fait apparaît, émerge, il ne faut pas hésiter à l’analyser, à tenter d’en extraire un avantage inattendu, tout politiquement incorrecte soit-il !

Si on applique cette posture à une analyse de l’avenir des océans, on ne peut s’empêcher de porter son regard vers le Nord de notre planète. En effet, une des conséquences les plus évidentes des dérèglements climatiques que scientifiques et observateurs ne cessent de constater, pourrait bien se dérouler dans l’océan arctique, avec le recul incessant de la banquise qui, bientôt libérera des voies navigables sur des périodes de plus en plus longues… voire, tout au long de l’année. Et ce, “pour le plus grand bien de la planète” : les routes passant par le nord sont environ un tiers plus courtes que les routes maritimes habituelles !




LE TEMPS DES AVENTURIERS

Historiquement, on distingue deux voies : le passage Nord-Ouest, qui trace une route, au milieu des îles du Grand-Nord canadien, reliant l’Atlantique Nord au Pacifique. L’autre voie est le passage Nord-Est qui relie lui aussi l’océan Atlantique au Pacifique mais, cette fois, en longeant les côtes de l’extrême nord de la Russie.

Jusqu’à il y a peu, ces deux itinéraires représentaient surtout une valeur plutôt  historique que maritime car ils ne demeuraient navigables que quelques courtes semaines au cours de l’année. Il n’est pas inutile de rappeler que ces contrées ont été les territoires d’aventures humaines folles, dès les temps des grands navigateurs. Sur leurs beaux navires à voiles, aucunement équipés pour les conditions climatiques extrêmes qu’ils rencontrèrent, n’ayant parfois pour carte que des légendes, ils cherchèrent obstinément, dès le XVIème siècle, une route Nord qui éviterait de contourner par l’extrême sud les continents africains et américains. Depuis, les canaux de Suez et de Panama ont été ouverts, mais les utilisateurs des voies maritimes cherchent toujours les passages les plus courts.

Ainsi, les passages Nord-Ouest et Nord-Est, sur le papier, permettraient de raccourcir substantiellement les trajets. Et, qui dit itinéraires plus courts, dit gain de temps, et donc d’argent ! Par l’itinéraire Nord-Ouest, d’ouest en est, via le détroit de Béring, le canal de Parry et le détroit de Davis, le gain est d’environ 7700 km par rapport à l’itinéraire courant qui passe par le canal de Panama. Et, ce sont près de 9700 km qui sont gagnés en passant par le passage Nord-Est, distance gagnée sur l’itinéraire qui, lui, emprunte le canal de Suez. Donc, pas la peine d’être capitaine au long court pour voir l’avantage à passer par l’océan Arctique…

Ces routes font désormais école : si au cours du vingtième siècle, on ne comptait en moyenne qu’un bateau par an à s’aventurer dans ces eaux réputées dangereuses, depuis une dizaine d’années, ce sont près de 100 navires qui ont raccourcis leurs trajets par le nord. Baromètre de la navigabilité de ces eaux : désormais des navires de croisière s’aventurent, eux aussi, dans le passage Nord-Ouest, plus alléchant pour le croisiériste que le passage Nord-Est, avec toutes ces îles et îlots qui jalonnent la route.

Mais, tant que la banquise maintiendra sa main de glace sur l’océan Arctique, ces deux routes garderont un enjeu stratégique. On le voit bien avec le passage Nord-Ouest : pour le Canada, l’itinéraire est dans ses eaux territoriales, alors que pour d’autres pays comme les Etats Unis d’Amériques — soutenus par le droit international — les eaux qu’emprunte la route sont internationales… Sûrement un héritage de la guerre froide quand les sous-marins soviétiques et américains jouaient à cache-cache sous la banquise.

Le contexte dressé, on peut désormais commencer à se projeter dans l’avenir. Et, pour bien faire la bascule dans une autre géo-stratégie, on peut désormais considérer la planète non plus au travers de l’habituel planisphère euro-centré, mais en la regardant depuis le pôle Nord, d’un point de vue “arcto-centré” : c’est ainsi que les proportions de cette région reprennent leurs justes mesures. Il suffit de faire tourner la carte sur elle-même pour regarder la situation depuis l’Europe, la Russie ou l’Amérique…
En tentant de faire une anticipation de l’évolution de la situation maritime de l’océan arctique, il faut distinguer trois temps, trois périodes, chacune un peu plus dans l’avenir que la précédente.


La suite : www.geab.eu


CHRONIQUE | CE QUE « BLACK MIRROR (SAISON 4) » NOUS DIT SUR DEMAIN

Les autres chroniques de FuturHebdo « Cinéma et Prospective » :

 Blade Runner 2048

              Valerian                    2075, les temps changent          Life : Origine Inconnue

 

Ghost in the shell                        Morgane                      Hardcore Henry

  

Divergente 3                          Star Wars 7                       Seul sur Mars
  

CONSULTING : INTERVENTION EN CLASSES DE CM2 POUR L’INRA À JOUY EN JOSAS : COMPRENDRE LA SF AVEC VALERIAN

En collaboration avec l’INRA et dans le cadre d’un programme scolaire « j’écris un récit de Science-Fiction », programme commun aux classes de CM2 de Jouy-en-Josas, le Comptoir est intervenu dans ces classes pour leur donner des clés adaptées de compréhension et d’analyse du récit de SF. Ces clés permettant de finir par un petit exercice, en commun, de prospective « objet » : que va changer dans mon quotidien telle ou telle innovation quand celle-ci arrivera ?

Cette activité sera suivi d’une rencontre avec un scientifique de l’INRA qui présentera aux classes un recherche avant que les enfants ne se lancent dans la rédaction de leurs propres récits. 

Début 2018, le Comptoir interviendra à nouveau au cours d’un atelier d’écriture.

INITIATION | INITIATION À LA PROSPECTIVE AU CNES — CINQUIEME SESSION | PARIS

Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux nouvelles journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective, en collaboration avec Fabien Beth et ses ateliers de Futurs Antérieurs.

Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : en 2018 !

REDACTION : TERRITORIALISATION ET URBANISATION : LES ENJEUX DE L’ESPACE AU QUOTIDIEN

Cet article rend compte de l’un des thèmes issu des travaux de Space’ibles pour l’année 2017, l’Observatoire de Prospective Spatiale, à initiative du CNES. Avec les trois autres articles qui portent eux aussi la mention « Space’ibles 2017 », ils forment le rapport d’activité de la première année d’existence de l’observatoire, présenté en convention, à Lyon, les 7 et 8 novembre. Ces quatre articles ne sont pas des prises de position définitives mais des appels au dialogue, documents « martyres » sur lesquels construire les prochaines réflexions.

Que faut-il pour vivre dans l’espace ? Dès le milieu du XXe siècle, chacun savait dire de l’espace qu’il était froid, très froid… et sans atmosphère. Quand on se plaçait hors d’un corps céleste comme la Lune, on pouvait ajouter :  l’espace est sans gravité, sans la pesanteur qui maintient les objets et les personnes sur le plancher de l’endroit où l’on se trouve. Alors, la première réponse que chacun savait donner à la question du vivre dans l’espace était : de l’air, de l’eau, de la gravité… La vie ! Un vrai slogan de publicité (pour une eau gazeuse à la bouteille verte et rebondie…) !

Une étude un peu plus attentive du milieu spatial nous apprit vite que celui-ci présentait un risque majeur et invisible pour la vie sous toutes ses formes. Ainsi, quand le voyageur de l’espace sort de la protection de l’atmosphère terrestre et plus encore quand il s’aventure au-delà de la magnétosphère de notre planète, notre voyageur subit une grave pollution : celle des rayons cosmiques. On pourrait y ajouter les particules à haute énergie en provenance du Soleil quand celui-ci entre en forte activité, les mêmes particules qui nous offrent les magnifiques aurores boréales terrestres. Donc, à notre liste, il faut ajouter : une protection anti-radiation… Là, on a quitté l’énumération à la Prévert. On entre dans le dur de la science… Plus question de slogan publicitaire !

Sans rentrer dans des détails trop techniques, il se présentait deux alternatives aux architectes des stations spatiales et des vaisseaux qui allaient assurer les liaisons entre la Terre et ses dominions outre-espace : un blindage physique, autrement dit des parois de plomb épaisses, ou un bouclier électromagnétique, comme la Terre en possède un : la magnétosphère. Malgré la difficulté de développement et de mise au point ainsi que la sur-consommation énergétique substantielle que représentait ce choix, c’est la deuxième alternative qui a été choisie : elle permettait des constructions plus légères. A la contrainte du matériau, a été choisi la contrainte énergétique. Les dernières améliorations en matière de production énergétique, renouvelable ou non, ont aussi aider à faire pencher la balance en faveur du bouclier électromagnétique, d’une magnétosphère artificielle…

Le suite : 27/11/2067 : Territorialisation & urbanisation : les enjeux de l’espace au quotidien | SPACE’IBLES 2017


Lien vers le pdf du magazine « numéro spécial Space’ibles » de FuturHebdoproduit par le Comptoir Prospectivite.fr avec l’ensemble des articles produits à l’occasion de l’inauguration de Space’ibles, l’Observatoire de la Prospective Spatiale, à l’initiative du CNES.

LES UTOPIALES 2017 : QUELQUES EXTRAITS VIDEO DES TABLES RONDES



Voici une série d’extraits des tables rondes auxquelles j’ai participé. Merci à Actu SF et Laurence Honnorat pour la captation et la mise en ligne.



Time war
Imaginons les guerres du futur. Les ordinateurs aux commandes pourraient-ils les rendre ridiculement brèves ? Ou mieux, tels les personnages de Terminator, les soldats du futur ne pourraient-ils se poursuivre dans le temps pour changer chaque fois la face des événements ? Et si le temps jouait un rôle primordial dans la guerre du futur ?
Avec : Bertrand Campéis, Emmanuel Chiva, Laurent Genefort, Denis Bajram, Olivier Parent  
Modération : Sara Doke


Actu SF


Le temps des machines et le temps de l’humain

Un jeu amusant : changez l’horloge système de votre ordinateur et contemplez le désastre tout en voyant arriver des messages du futur selon votre ordinateur. (En fait, non, surtout ne le faites pas à la maison). L’interaction entre le temps des machines et temps des humains peut être une source immense de perplexité… ou de connaissance ?
Avec : Vincent Bontems, Olivier Parent, Philippe-Aubert Côté
Modération : Marion Cuny


Laurence Honnorat


Actu SF



L’éternité numérique
L’éternité numérique des données est un leurre, nous ne l’ignorons pas. Les supports deviennent obsolètes et aucune machine ne peut plus les lire, quand les fichiers ne se dégradent pas avec le temps. Parallèlement, la masse de données est elle-même un problème. Quels choix exercer parmi les milliards d’entre elles pour leur faire traverser le temps ? Que faire d’ailleurs pour les effacer ?
Avec : Jacques Priol, Perig Pitrou, Olivier Parent, Florence Hinckel
Modération : Magali Couzigou

Actu SF



INITIATION | INITIATION À LA PROSPECTIVE AU CNES — DEUXIEME SESSION | TOULOUSE

Olivier, du Comptoir Prospectiviste, a animé deux nouvelles journées d’initiation à la prospective, sur le site de Toulouse du CNES. Quatre ateliers de Prospective Design à destination de cadres de Centre National d’Etude Spatial pour, dépasser les problèmatiques de l’innovation et découvrir, avec le Comptoir, les territoires à explorer de la Prospective, en collaboration avec Fabien Beth et ses ateliers de Futurs Antérieurs.

Prochains rendez-vous d’îitiation a la Prospective avec le CNES : mi-décembre !