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INFLUENCIA : LE TEASER DE LA REVUE

En lançant cette passerelle entre le off et le on, INfluencia fait plus qu’innover, il crée un concept avec un style de lecture moderne unissant le plaisir du papier à la dynamique du contenu enrichi. Avec des QR codes permettant d’apporter un complément d’info à la version papier.
Ce premier trimestriel de 150 pages se veut intemporel. Et il est -logiquement- consacré à l’innovation. Pas seulement l’innovation technologique dont économistes, entrepreneurs et politiques ont fait leur mantra. Mais l’innovation comportementale et sociale, et ses usages. L’innovation et le «bien être», ou mieux encore l’innovation et le mieux être. Celle qui transforme le monde mais qui change aussi la vie.
Nous avons donc choisi de regarder la «journée ordinaire» d’un consommateur. Un consommateur connecté comme jamais, grâce à sa ville, son téléphone, sa voiture, sur son lieu de travail ou dans ses loisirs… Et qui rêve aux innovations de demain, dans un dernier chapitre -autre innovation- à retrouver uniquement dans notre magazine digital, «avatar» officiel de la revue.
«Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer», affirmait Gaston Berger


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MY CLONE SLEEPS ALONE – PAT BENATAR

J’ai grandi avec cette chanson dans un coin de ma mémoire. Mon frère ainé m’avait initié à Pat Benatar au tout début des années 80…
En bon français, je ne sais pas si j’ai une bonne compréhension du texte… mais ces paroles m’ont toujours été comme une révélation prospectiviste, des années avant même que cette notion jaillisse en mon esprit… et remercie par là même ce grand frère qui me fit ce don !

Je vous livre un bout de ma mémoire : 

Le clip est de très mauvaise qualité… si quelqu’un en a une meilleure version, je suis preneur !

Les paroles :

You know and I know My Clone Sleeps Alone
She’s out on her own – forever
She’s programmed to work hard, she’s never profane
She won’t go insane, not ever
No V.D., no cancer, on T.V’s the answer
No father, no mother,, she’s just like the other
And you know and I know, My Clone Sleeps Alone
Your clone loves my clone, but yours cannot see
That’s no way to be, in heaven
No sorrow, no heartache, just clone harmony
So obviously, it’s heaven
No naughty clone ladies allowed in the eighties
No bed names, no sex games, just clone names
and clone games
And you know and I know My Clone Sleeps Alone





Before we existed the cloning began
The cloning of man and woman
When we’re gone they’ll live on, cloned endlessly
It’s mandatory in heaven
But they won’t remember or ever be tender
No loving, no caring, no program for pairing
No V.D., no cancer, on T.V’s the answer
No father, no mother, she’s just like the other
No naughty clone ladies allowed in the eighties
And you know and I know My Clone Sleeps Alone
My Clone Sleeps Alone!
My Clone Sleeps Alone!


Pat Benatar

Traduction

LE CORPS HUMAIN : DU SACRE AU MARCHE

Voici le texte parut dans INfluencia, le magazine :

Santel fait le buzz sur l’Hypernet: la Délégation Nationale du Ministère Européen de la Santé vient de faire paraître au Journal Officiel l’autorisation de mise sur le marché de l’implant sclérotique à visée haute du géant de l’informatique. Il était grand temps que ce dispositif biomécanique puisse être implanté légalement en Europe car beaucoup n’hésitaient pas à se rendre à l’étranger pour se faire appareiller…

L’IV, Implant à Visée haute, va souvent de pair avec un autre implant: l’IC, Implant Cochléaire. Cet ensemble permet un contrôle total des communications et des données embarquées par simple commande cérébrale: l’image est projetée par l’IV sur la rétine, l’IC fournit le son !

En plus de l’accord sanitaire d’innocuité, le décret du Journal Officiel donne surtout son aval au système de financement des implants. La paire IV-IC coûte cher… très cher. Ceux qui se font équiper s’engagent sur de longues durées. La Commission européenne a réussi à imposer l’Opt-Out. Ce système permet à un individu implanté d’interrompre son abonnement pour une durée plus ou moins longue, après paiement d’indemnités au fournisseur d’implants biomécaniques. Celui-ci envoie alors un code de désactivation. L’implant devient inerte jusqu’à réactivation.

Concernant ces implants, les institutions européennes ont réagi avec une célérité qui leur est peu coutumière… Elles y ont peut-être vu le moyen de détourner l’attention du public d’un sujet encore plus sensible: le remplacement d’un organe valide par une prothèse biomécanique. En effet, en quelques générations de prothèses, l’aveugle qui aujourd’hui est appareillé d’un œil artificiel voit mieux qu’un individu disposant de ses organes originels. Celui qui était déficient a désormais accès à un sens qui surclasse en tout le monde organique : il voit mieux, plus loin, il perçoit des spectres de la lumière inaccessibles à l’œil naturel… Il en va de même avec le paraplégique qui, lui, court mieux, danse mieux, skie mieux… Celui qui était diminué par la maladie ou le handicap, une fois appareillé, suscite la jalousie chez ses contemporains valides. Le terme « valide » est en passe de perdre tout sens dans un monde où maladie peut devenir synonyme d’amélioration. Tous ces éléments contribuent à inciter de plus en plus de pays à revoir leur copie législative.

Et pourtant, à bien y regarder, tout a commencé voilà bien des années… Avant même l’apparition des appareillages améliorants modernes, la première à avoir évoqué ce changement de paradigme dans les rapports entre individus “améliorés” et individus « valides » fut la top modèle et sportive de haut niveau, Aimee Mullins. L’égérie de L’Oréal qui, en l’absence de péroné, avait du être amputée sous les genoux à l’âge d’un an, racontait, dans les années dix, avec un sourire radieux, comment elle pouvait susciter de la « jalousie », ayant toujours avec elle sa valise de jambes… La bonne paire de jambes pour le bon moment… pouvoir discrètement se grandir de quelques centimètres, sans même porter des talons excessivement hauts!

Certaines modifications génétiques qui, dans un premier temps, ne se justifièrent que dans un cadre strictement médical, suscitèrent elles aussi des demandes dans le grand public. La résolution de certains cas pathologiques a néanmoins permis la maîtrise de la modification génétique chez un individu “normalement” constitué. Ainsi, après que les victimes de la xeroderma pigmentosum, les enfants de la lune, ont été guéris, il fut aisé pour un laboratoire de développer et breveter un traitement génétique qui permit de doter la peau humaine d’une plus grande résistance aux agressions du soleil. Pas vraiment indispensable, mais dans un monde au climat perturbé, ce traitement pourrait vite devenir une amélioration « must have »!

Si le législateur traîne des pieds à traiter ces améliorations hors de la nécessité médicale, c’est qu’au travers de ces dites améliorations, on aborde une réflexion bien plus profonde qu’il n’y parait. On pourrait la formuler de la sorte : depuis l’aube de l’humanité, on n’a pas fait mieux que le corps biologique pour porter la conscience humaine… Et pourtant, en termes de marketing, ce corps est resté trop longtemps un non-sens : il n’est qu’un corps biologique qui se perpétue de génération en génération, selon les règles de l’évolution, sans que rien ne puisse y être changé, ni amélioré. Quelle révolution ce serait de faire du corps humain un objet malléable à volonté, dont on ferait enfin la publicité, pour lequel on pourrait vendre des options !

Si une telle proposition, aujourd’hui, ne semble plus choquer, il n’est pas inutile de rappeler qu’il y a peu encore, au début du 21ème siècle, la société occidentale était fortement influencée par les cultures issues des religions du Livre. Ces religions déterminaient une conception du corps de l’homme chargée des messages de la foi dans le dieu unique de la Bible : la vie est un don de ce dieu, donc la vie est sacrée. Le corps, réceptacle de la vie, est de même sacré et mérite tous les respects. D’autres philosophies et religions, de par le vaste monde, pouvaient rejoindre cette conception occidentale.

Deux générations séparent ces deux définitions. Dans cet intervalle de temps, quelques événements clés ont participé à la désacralisation du corps de l’homme. Ça a été, au tournant du millénaire, le cas des bébés-médicaments, ces enfants conçus pour être génétiquement compatibles avec un frère ou une sœur malade. Ils devenaient ainsi banque d’organes indispensables à la survie de leur aîné. À la même époque et dans un autre domaine, peuvent être également cités les propos du professeur Severino Antinori ou de Claude Vorilhon, alias Raël, qui revendiquaient, sur les grands réseaux médias, le clonage reproductif comme moyen de reproduction alternatif et légitime.

Les étapes qui se succédèrent pour aboutir au monde tel que nous le connaissons ont été nombreuses, les débats non plus n’ont pas manqué. Si on assimile l’évolution à un train, l’être humain, comme toute autre espèce vivante, se trouve dans ce train comme un simple voyageur, incapable d’en influencer la direction. Or, aujourd’hui, il semblerait que l’homme doté des derniers outils issus de l’évolution technologique puisse, pour la première fois de son histoire, influer sur les aiguillages de l’évolution. Cette capacité nouvellement acquise a modifié la perception même de notre monde. Sans y prêter garde, nous sommes entrés de plain-pied dans une conception digitale de l’être opposée au somatique, conception qui prévalait jusqu’au tournant du millénaire. En d’autres termes, la valeur d’un sujet observé n’est plus liée à sa nature (être et corps indissociables) mais à l’information issue, portée par le dit sujet. Reste une question à poser : l’humanité a-t-elle pénétré dans une nouvelle nature de son être, une nature que la volonté et la raison peuvent modeler ? Ou l’homme n’a-t-il fait que persister dans la voie d’une hyper-consommation, chemin initié au cours de la deuxième moitié du siècle précédent ?
© Olivier Parent- Futurhebdo


CITATION D’ALBERT CAMUS









«Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tache est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.»

Discours de Suède 1957

FUTURHEBDO DANS INFLUENCIA.NET, LE MAG.

Voilà, il est là !

Je l’ai entre les mains : le magazine papier d’INfluencia.net.

Il est beau, il est illustré avec talent et créativité. Il est bourré de belles idées qui gratouillent, démangent… dérangent ??? Et… il sent bon le papier et l’innovation !

Dans ce premier numéro, j’ai écris un article : « Le corps humain : du sacré au marché ». Par contre, cet article n’est accessible que dans la version online… Alors, bonne lecture.

Le liens vers mon article : Le corps humain : du sacré au marché.

Mon ami, Christian Gatard a, lui aussi, participé à cette aventure. Il le relate dans son blog :
christiangatard.wordpress.com

INFLUENCIA.NET : RETOUR AU PRINT


Le 5 avril, sortie « print » du n° 1 d’Influencia (www.influencia.net) en magazine.

Je participe à cette publication avec un article d’env. 8000 signes. Je vous en donne le titre en avant première :
« Le corps humain : du sacré au marché » !

Un « pince-fesses » est prévu le 3 avril. Je vous raconterai ce qu’il en ressort !

MAP #5 DU LEAP.EU EST DISPONIBLE

MAP5 est disponible ! L'arme nucléaire iranienne serait-elle la clé vers la Paix au Moyen-Orient ? par Marie-Hélène Caillol
EDITO L’arme nucléaire iranienne serait-elle la clé vers la Paix au Moyen Orient ? (p.2) – GEAB La dissémination nucléaire contrôlée : une urgence pour éviter un prochain conflit direct Israël/Iran (p.4) – ANTICIPATION Culte du Cargo : contagion des collectivités aux Etats (p.9) – FUTURHEBDO 07/03/62 : Peuplades virtuelles (p.14) – Anticipation Martinique 2015 : séisme, cyclone ou éruption (p.15) – HUMEUR Pour en finir avec les prétentions des économistes en matière d’anticipation de la crise (p.20) – MODE D’EMPLOI Evaluation annuelle des anticipations de LEAP (p.21) – ANTICIPATION Perspectives sonores : dissémination et retour vers le passé (p.23) – COMMENTAIRE Anticiper les conséquences politiques de l’Internet : tout est une question de pouvoir (p.26) – FICTION Ian McDonald, l’écrivain de science-fiction qui explore l’avenir des BRICS (p.30)